La Vendée est un département français crée en 1790. Il se situe sur la façade Atlantique, entre la Bretagne et l'arc Aquitain. La Vendée compte 679 991 habitants en 2018 (soit 24 485 habitants de plus en 5 ans) pour une superficie de 6 720 km². La Roche-sur-Yon en est le chef-lieu (54 766 habitants en 2018) et Les Sables-d'Olonne ainsi que Fontenay-le-Comte en sont les sous-préfectures (avec respectivement 44 355 et 13 302 habitants en 2018).
Le relief vendéen est très varié : le littoral, les marais, la plaine et enfin le bocage ! La Vendée est bordée par la Loire-Atlantique (44) et le Maine-et-Loire (49) au Nord, les Deux-Sèvres (79) à l'Est, la Charente-Maritime (17) au Sud et par l'Océan Atlantique à l'Ouest. Cette longue côte aux rivages tantôt sablonneux tantôt rocheux s'étend sur 276 km (109 km de plages, 64 km de côtes rocheuses et 103 km de digues).
La côte vendéenne bénéficie du plus fort taux d'ensoleillement de la façade Atlantique avec la Charente-Maritime (17). Elle a été surnommée "Côte de Lumière" puisqu'elle compte plus de 2 100 heures d'ensoleillement annuel. De nombreuses stations balnéaires ont pu se développer. La partie Nord de cette côte est constituée de l’Ouest du Marais Breton-Vendéen, c’est la côte de Monts : de Bouin jusqu’à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en passant par Saint-Jean-de-Monts. En descendant vers le Sud, ce sont les villes de Brétignolles-sur-Mer et de Brem-sur-Mer avant d'arriver aux Sables-d’Olonne (la plus célèbre des stations balnéaires vendéennes). Encore plus au Sud, après la pointe du Payré à Talmont-Saint-Hilaire, on trouve Jard-sur-Mer, Longeville-sur-Mer, La Tranche-sur-Mer, puis la Faute et l’Aiguillon-sur-Mer, tristement connues suite à la tempête Xynthia en février 2010.
Contrairement aux idées reçus, il n'existe pas deux mais trois Îles en Vendée. La première est célèbre pour ses pommes de terre : l’Île de Noirmoutier avec ses 9 435 habitants en 2013 pour 48 km². Noirmoutier est relié au continent par un pont de 583 mètres permettant de traverser le détroit de Fromentine. Un autre passage existe, le fameux passage du Gois qui est une chaussée submersible d'environ 4,5 km. On peut l'emprunter uniquement lors de la marée basse et est invisible à marée haute. La deuxième Île de Vendée est celle d'Yeu, longue de 9,5 km pour une largeur moyenne de 4 km. C'est la plus bretonne des îles vendéennes, avec ses paysages façonnés par le vent et par la mer. 4 829 habitants y vivent à l'année (en 2018) sur une surface de 23 km². Elle est bien plus autonome que Noirmoutier puisqu’elle se situe à 25 km du continent, accessible par bâteau ou en hélicoptère. La dernière Île est bien moins connue et se nomme l'Île du Pilier. Elle se situe à 4,5 km de la Pointe de l'Herbaudière (au Nord-ouest de Noirmoutier) et ne fait que 4 hectares. Elle n'est plus habitée mais possède un sémaphore et deux phares.
Le Marais Poitevin, ancien golfe marin (golfe des Pictons) comblé par la vase, a une superficie d'environ 100 km². C'est la deuxième zone humide de France en terme de superficie. Il est situé à cheval sur trois départements (Vendée, Charente-Maritime et Deux-Sèvres). Le Marais Poitevin se compose de trois zones bien distinctes : la zone littorale, le marais desséché (partie protégée des inondations et consacrée à l’agriculture) et le marais humide ou mouillé également connu sous le nom de "Venise Verte" - bordé d’arbres et de haies - qui est une zone inondable lors des crues hivernales.
Le Marais Breton-Vendéen (environ 45 km²), au Nord-ouest de la Vendée, unie les anciennes îles de Bouin, Monts, Riez qui ont été gagnées sur la mer. On y fait des cultures céréalières et des élevages dans ces terres basses quadrillées par de nombreux canaux.
La plaine (80 km²) est située au Sud du département et au Nord du marais poitevin entre Talmont-Saint-Hilaire, Luçon et Fontenay-le-Comte. La topographie y étant très plane, les cultures sont ici dites ouvertes car on y note l’absence de haies, donnant aux vents un espace sans aspérités … Forêts et arbres cèdent la place à une vaste étendue de cultures céréalières. Au gré des saisons, les plaines revêtent les couleurs du maïs, du froment, de l’orge, du seigle, pour jaunir au printemps sous les fleurs de tournesols. La culture des céréales domine, associée occasionnellement aux élevages bovins. Les inondations sont fréquentes près du Lay et de la Sèvre Niortaise, au vue des rives très peu escarpées.
Contrairement à la plaine, on trouve dans le bocage une multitude de champs séparés par des haies. Il occupe deux tiers du territoire Vendéen. Celui-ci est partagé en deux parties : le bas bocage (près de la Roche sur Yon) et le haut bocage (près des collines de la Gâtine, sur les secteurs des Herbiers et de Pouzauges notamment).
Le haut bocage est donc caractérisé par une ligne de collines granitiques. Les points culminants : le Mont Mercure (290 m), le Bois de la Folie (276 m), le Puy Lose (271 m), le Puy Crapaud (269 m) et la Butte des Alouettes (232 m). Du côté du bas bocage, moins vallonné, de nombreux cours d'eau sont présents grâce à une alimentation régulière par les pluies océaniques.
De nombreuses rivières s’écoulent depuis le haut bocage vers le nord-ouest, ils se jettent dans la Loire comme la Sèvre Nantaise (135 km) et ses affluents (Grande et Petite Maine) ou la Boulogne. D’autres, vers le sud-ouest comme la Sèvre Niortaise (150 km), née dans les Deux-Sèvres, le Lay (110 km) grossi du Petit Lay et de l’Yon et la Vendée (70 km). Cette dernière ayant donné son nom au département.